Bienvenue a tous et à toutes
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Bienvenue a tous et à toutes

Forum du pur sang arabe.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

 

 Histoire: La conquête islamique

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin
Admin
Admin


Nombre de messages : 93
Age : 41
Localisation : Marseille
Date d'inscription : 24/12/2006

Histoire: La conquête islamique Empty
MessageSujet: Histoire: La conquête islamique   Histoire: La conquête islamique Icon_minitimeDim 24 Déc - 8:20

Pour comprendre pourquoi Mahomet attachait tant d'importance au cheval arabe et à la pureté de son sang, il faut se replonger un instant dans l'histoire de l'Islam.
Mahomet (de " Muhammad ", le loué) est né en l'an 570 après J-C. et appartenait à la tribu des Quraysh. Orphelin dès l'enfance il fut adopté par son oncle Abu Talib, qui lui apprit avec succès à conduire des caravanes sur des chemins impraticables et dans des régions hostiles. Il avait également pour habitude d'effectuer des retraites où il pratiquait l'ascétisme dans un caverne de la montagne Hira proche de la Mecque. Parfois il y passait même la nuit.
C'est lors d'une de ces nuits, alors qu'il approchait de la quarantaine, que lui apparut l'archange Gabriel, lui révélant qu'il était l'élu de Dieu.



Mahomet se recueillant près de la Mecque entouré de chevaux arabes. Miniature perse.
Ce n'est que quelques années plus tard qu'il se mit à prêcher en public. Mais lorsque le cercle de ses adeptes commença à s'élargir et que sa critique de la religion en cours devint plus radicale, il eut à subir une persécution très violente. Mahomet chercha alors refuge à Yathrib, la future Médine (de " al-Madinat al-Nabi ", la ville du prophète) où vivaient des bédouins batailleurs, réceptifs à la nouvelle religion. L'an I (ou " hijra ", l'émigration) de l'ère musulmane (de " muslim ", celui qui remet son âme à Allah) venait de commencer.
C'est sans aucun doute au cours des années qui suivirent que Mahomet a eu tout le loisir nécessaire de constater l'énorme avantage que procure une monture rapide et infatigable, puisqu'à ce moment-là il "gagnait sa vie" en pillant des caravanes en provenance ou au départ de la Mecque, certes riches mais bien gardées. Il se révéla très doué dans ce domaine, ayant lui-même été conducteur de caravanes par le passé.
Il gagna l'admiration de tous lorsqu'il attaqua la caravane d'Abu Sufyan en 624 près de Badr avec 300 hommes à pied et 70 cavaliers : seuls 14 musulmans tombèrent au cours de la bataille alors que 70 cavaliers d'Abu Sufyan furent tués et 74 faits prisonniers. La prise était énorme ! Il est à noter que les bédouins, et ce jusqu'au 20ème siècle, ont toujours considéré le pillage de caravanes comme l'occasion de se couvrir de gloire, de faire montre de bravoure. Par la suite Mahomet déclara la guerre aux tribus bédouines non converties.
Il réussit à conquérir tribu après tribu. Le nombre de ses cavaliers grandissait de jour en jour : de 200 au départ, il atteignait déjà 10 000 une fois arrivé en Arabie centrale
.

A la mort du prophète en l'an 632, c'est son beau-père Abu Bakr qui lui succéda et conquit le reste de la péninsule arabique : les bédouins étaient devenus la plus dangereuse puissance armée du monde. Par la suite c'est toute la Syrie qui tomba entre les mains des musulmans (à Jarmuk, en 636) avant que le calife Omar (634-644) ne déclare le Djihad, la Guerre Sainte, contre tous les incroyants. En 642, il conquit encore l'Egypte mais sera assassiné en 644.
Son successeur, le calife Othman conquit Tripoli et donna au Coran sa forme définitive. Puis ce fut au tour de Tunis, d'Alger, du Maroc et enfin de l'Espagne de tomber sous domination musulmane. Les armées arabes s'avancèrent à l'Ouest jusqu'en France et à l'Est jusqu'à l'embouchure de L'Indus.
Si les bédouins étaient devenus si rapidement une si puissante armée remportant tant de brillantes victoires c'était évidemment grâce à l'aide de Dieu mais aussi grâce à leurs chevaux rapides et infatigables : à cette époque-là, l'issue d'une bataille dépendait en grande partie de la qualité de la cavalerie (on peut comparer son rôle à celui des blindés lors de la deuxième guerre mondiale).






Pour Mahomet, la race arabe était indéniablement supérieure aux autres races de chevaux. Aussi craignit-il que des croisements avec d'autres races n'entraînent la déchéance de la race arabe. Il avait en effet compris que la mission de conquête qu'il avait légué à son peuple ne pouvait s'accomplir que par de hardis cavaliers et qu'il fallait donc développer chez eux l'amour pour les chevaux en même temps que la foi dans l'islamisme. Qui plus est seuls les musulmans devaient posséder ces puissants instruments de guerre.



Le poète arabe. Aquarelle de Gustave Moreau représentant la Poésie et la Religion chevauchant un pur-sang arabe.
Afin que le bédouin garde la race pure, tous les passages religieux traitant du cheval arabe furent rédigés dans un style attrayant, imagé et poétique afin de convaincre plus facilement les musulmans qu'ils sont des élus de Dieu et que le cheval n'a été créé que pour eux. La légende concernant la création du cheval arabe en est un exemple très explicite



Cette légende contient déjà toute la pensée de Mahomet concernant le cheval arabe. Il utilise la poésie pour placer le pur-sang sur un piédestal, le rendant presque mythologique et vantant ses qualités (né du vent, vole sans ailes, bon pour la charge comme pour la retraite), il promet à son maître " les biens de ce monde ", et exprime clairement son désir que nul autre qu'un musulman ne puisse monter un cheval arabe. Il prend soin néanmoins de préciser que pour qu'un cheval arabe se sacrifie pour son maître à la guerre encore faut-il le "rendre heureux", le traiter avec " tendresse ".
Il a ainsi multiplié les promesses de récompenses religieuses ou matérielles aux propriétaires de pur-sang arabes afin de les inciter à respecter la pureté de leurs chevaux. Plusieurs exemples le confirment : " les mauvais esprits ne pénètrent jamais sous la tente, sous laquelle se trouve un pur-sang arabe ", ou encore " dans le cas où un musulman ne pourrait pas remplir ses obligations religieuses, il se verra pardonner tous ses péchés s'il entretient un pur-sang arabe à la gloire de Dieu ", ou " un cheval qui a été volontairement élevé pour la Guerre Sainte, signifiera dans l'Autre Monde que son maître peut être compté au nombre des croyants ", ou bien " le paradis de la terre se trouve sur le dos des chevaux ", le Coran appelle même les chevaux " le bien par excellence ". (Général Daumas, Les Chevaux du Sahara).
Selon K. W. Ammon (1834), lorsque les arabes ont été victorieux en 636 à Jarmuck, chaque cavalier possédant un cheval arabe reçut un butin deux fois plus important que les autres. Il est même interdit à un musulman de demander de l'argent pour saillir une jument afin de promouvoir l'élevage et d'améliorer la race. De la même façon il est interdit de castrer un cheval, ou encore de lui " voler " sa crinière ou sa queue, qui lui permettent de se protéger des mouches
Revenir en haut Aller en bas
https://arabe-cheval.superforum.fr
 
Histoire: La conquête islamique
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Histoire 2:
» Histoire: Les saillies.
» Histoire: Le cheval d'Orient

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bienvenue a tous et à toutes :: Le Pur-Sang Arabe en France :: Citations et histoire-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser